Sauver ou se sauver ? || Pv Varia Rowens ♥

La journée avait été longue et je devais rester de garde pour protéger les habitants de la Résurection. Il ne me restait plus qu'à attendre au moins 2 bonnes heures et je pourrais enfin aller me coucher. Cependant, une idée n'arrêtait pas de venir et d'aller dans ma tête. Il n'était plus question de protéger les gens, je devais les sauver, ceux qui étaient prisonniers de l'ARES devraient un jour où l'autre soit être libérer ou tuer et le moment était choisi pour que moi, Lydwine Laffey, d'aller les sauvés. Il était de mon devoir de les protéger non ? Alors je leur devais au moins ça. J'attendrais sûrement le matin pour partir sans que personne ne me voit, ni Aleksei, ni les autres. Je devrais également sortir par derrière.

Plus tard dans la soirée, je décidai de préparer mon équipement. Prenant un sac de voyage plutôt charger, je me rendais déjà compte dans quoi je m'embarquais. Au moins deux jours de marche, alors des provisions, sans oublier mon fusil et un autre pistolet. Ça n'allait sans doute pas être une partie de plaisir. De nombreuses personnes me virent également remplir le contenue de mon sac.

-Où tu vas, me demanda Aleksei.

-C'est juste au cas où, j'ai apperçu quelques mouvements la nuit dernìère et je crois qu'il est mieux d'être préparer

, mentis-je.

Il était sans doute mieux que j'agisse ainsi, sinon il voudrait sans doute m'accompagner et je ne pouvais pas enlever à la Résurection un autre militant et surtout c'était mon idée, alors je devais en assumer les conséquences seule ... Le lendemain matin fut rude, j'étais bien cernée, mais cela allait attendre à plus tard. La plupart des habitants dormaient encore, d'autre regarder un peu partout, j'attendis donc qu'ils aillent manger. Ensuite je pourrai me faufiler en douce par derrière. Quelques minutes plus tard, c'était à mon opportunité, mais je sentais déjà que je faisais une erreur. Y allant à tête baissée, j'espinais voir si quelqu'un n'avait pas aperçu l'un de mes mouvements, personne.

***

Il ne me restait que quelques provisions, mais j'étais arrivée. Il allait sans doute m'en manquer un peu pour le retour, mais j'allais faire avec. Il n'était plus question de faire marche arrière désormais et j'en étais consciente. De plus j'avais enlever au moins un robot de plus à cette maudite ARES. Celle-ci m'avait surprise en train de me faufiler sur les toits des maisons, d'un seul coup je la blessai et lui perforai l'oeil. Je descendis et l'achevai vite fait. Mon entraînement n'étais pas terminé, mais si je me sortais vivant de ce pétrain, je pourrai dire que j'avais eu un examen pratique. Enfin bref, j'étais arrivée, j'étais même fière de moi, mais libérer les otages était peut-être un jeu trop difficile. Demander de l'information était nécessaire, mais à qui ? Pas un robot dans les parrages, je devais encore là attendre la nuit.

La nuit venue, une machine, ou enfin sous l'apparence d'un être humain, passa juste en dessous de ma cachette. Je l'observais et elle aussi avait plutôt l'air de regarder s'il n'y avait pas quelqu'un. Elle regarda ma cachette, on aurait dit qu'elle me voyait, je retins mon souffle. Croyant qu'elle allait monter, je sortis doucement mon pistolet. La peur s'emparait peu à peu de moi, mais il fallait que je résiste, j'étais si près de but. Enfin, quelques minutes plus tard, elle repris sa marche. Je descendis à pas de souris et arrivai juste derrière elle. Le camp ARES n'était pas loin, je devais être prudente.

HJ : Ne t’inquiète pas, ton post est parfait Wink

Examinant avec précision l’entourage, Varia devait avouer qu’il n’y avait bien rien d’intéressant. Des traces de pas, mais des anciens pas, pas d’âme vivante dans l’entourage. Tout cela était d’un ennui mortelle. Elle était crée pour tuer, pour massacrer, pour mener des machines au combat et non pour faire des petites patrouilles de rien du tout. Enfin, la patience était une vertu… Enfin c’était ce que les humains prétendaient. Pour Varia les vertus n’existaient pas. Ce n’étaient que des traites de caractère qui pouvait mener à la victoire comme ils pouvaient mener à la perte. Des caractéristiques typiques de l’être humain, de l’être faible. Marchant dans le sable, la nuit commençait doucement à tomber. Ce n’était qu’une question de temps. Bientôt, Ares allait l’envoyer au combat. Ou elle pourrait mener des milliers machines à un combat, repousser les barrières des résistants, les soumettre à Ares. Elle n’avait été crée que dans ce but. Tout en marchant, quelque chose attirait son attention, une présence, de la chaleur humaine. Varia tournait sa tête vers sa gauche, mais ne voyait rien. Pourtant elle détectait un être vivant… Continuant son chemin, cela ne durait pourtant pas très longtemps avant que des grincements sur le sable trahissait l’humaine. Elle voulait faire quoi ? L’attraper par surprise ? Encore une qui devait apprendre à reconnaître les différents modèles d’Ares. Varia s’arrêtait. Néanmoins ne se retournait pas.

« Lâche ton arme et peut-être que je te laisserais la vie sauve… »

Oh, honnêtement, Varia espérait que l’humaine allait faire tout le contraire de ce qu’elle demandait. Se tournant doucement vers elle, sortant son épée de son fourreau, elle la regardait. La scannant doucement, la jeune femme semblait être en excellente forme. Cela ne devait donc pas être une nomade mais une résistante. Tiens tiens… intéressante. Scrutant l’entourage, il n’y avait pas d’autre âme dans ces terres désertes, non loin des prisons d’Ares. Qu’est-ce que cette imprudente venait faire ? Espionner ? Varia la regardait, attendit qu’une seule chose, et c’était que l’humaine l’attaque. Une bataille sans égratignure, n’était pas amusant. Varia se demandait ce qu’elle allait faire de cette humaine. La tuer ? La torturer ? La ramener au camp ? La faire une de ses prisonnières ? Oh on pouvait faire tellement de choses avec ces humains.

Elle était grande et avait l'air puissante, je regrettai tout de suite mon choix d'être venu seul et d'être venu tout court surtout ! Il ne fallait cependant pas que je baisse les bras, j'étais une battante, courageuse et ... peureuse ! Si je tuais ce robot, celui-ci serait mon premier. Je suis encore en entraînement et franchement, cela me plaisait bien. Toutefois, si je m'étais portée volontaire d'être l'une des gardiennes, il fallait que je l'assume et ce serait par pur stupidité et erreur de ma part que cela se produirait. Enfin bon, il n'était pas temps de peser le pour et le contre, je devais réagir. C'est à ce moment que je vérifiai l'arme de mon adversaire, un épée ! Quoi, une épée contre un pistolet et un fusil de haut calibre, ç'allait être du gâteau. Il ne valait pas la peine non plus de la sous-estimer, mais quand même, les chances étaient un peu plus de mon côté. Je pointai l'arme vers elle. C'est là qu'elle sortit son épée de son fourreau.

« Lâche ton arme et peut-être que je te laisserais la vie sauve… »

, avait-elle dit avant de se retourner.

Je trouvais bien drôle qu'elle me mente en plein visage. Bien sûr, je n'étais pas sotte, mais pas complètement intelligente non plus. Il fallait que je reste sur mes gardes et c'est là que dans ma peur, je repris mon courage. L'expérience de vie que j'avais était bien plus grande que la sienne et comme on dit, on apprend de nos erreurs.

-Comme si j'allais te croire, je ne veux pas de blessé, ni de sang, seulement des informations et comme je sens que je vais devoir utiliser la force pour les avoir, prépare toi !

Je chargeais mon fusil et tirai un coup par de côté pour vérifier comment elle allait réagir. Cela me rappelait les histoires des films que j'écoutais, lorsque j'étais jeune. C'est il y a fort bien longtemps, avant que toute cette guerre n'éclate et que tout ce sang coule. J'étais encore une riche et snobinarde fille qui aimait sa cousine. Quel changement de ma part. Par la suite, mon déclin de l'ancien moi se fit rapidement. J'ai totalement oubliée mes parents et je me suis mise à combattre pour l'humanité.

Apprendre de nos erreurs? On ne pouvait être qu’une humaine pour penser une telle chose. Certes Varia n’avait même pas encore cinq ans de vie sur cette terre. Même pas un an. Mais l'intelligence du Cr-24 est du grâce à une Unité Centrale Neuronale inspirée directement du cerveau humain. Sa capacité d'apprentissage est 40 fois supérieure à celle d'un humain. Alors niveau expérience ou apprentissage, Varia ne devait pas se plaindre du tout. Ares s’en était bien occupé que cette machine sache se battre comme il se doit avant de l’envoyer sur le terrain et de faire joujou avec les humains. Le Cr-24 fait même des études cinétique de trajectoires avant de tirer, pouvant analyser l'atmosphère, la vitesse du vent, les états émotionnels de l'humain par le langage du corps et la direction de contraction des muscles, la force de gravité ainsi que la texture et la température du matériel... Ainsi un tir de Cr-24 est très précis et juste. Quand il tire, même à feu total, le Cr-24 calcul assez précisément ses munitions et quand il se lance en mission, il sait exactement ce qu'il lui faut, prenant compte des quantités et des diverses possibilités d'interventions. En faite le Cr-24 est le tueur parfait. Oh si cette jeune femme espérait tuer une machine, elle avait choisit une race de robot très difficile comme passage d’examen. Varia se retournait et fit face à la jeune femme. Sourire aux lèvres. Des informations ? Et comment est-ce qu’elle allait s’y prendre ?

« Des informations ? Je me demande bien quels informations une jeune fille comme toi espère obtenir… »

Ah ses humains ! La jeune fille utilisait son fusil, mais tirait à côté… Soit elle ne savait pas utiliser cette arme, soit c’était une idiote de pure souche. Car elle venait d’utiliser une balle pour rien. Et si elle espérait une seule fois de faire peur à Varia, c’était raté. Elle ne craignait rien. Elle n’était pas programmé pour connaître des telles sentiments telle que l’amitié, l’amour ou encore la peur de mourir. L’instinct de survie pouvait néanmoins vivre dans son organisme dans le sens qu’elle pouvait examiner ses propres blessures et qu’elle savait quand il était temps de se retirer dans un combat et de se faire réparer. Mais est-ce qu’elle sentait de la douleur ? Bien sure que non, ce n’était que des signaux qui allaient vers son cerveau pour la prévenir qu’il y avait des endommages à son exosquelette.

« Je pense que tu vas devoir faire mieux que ca…. »

Nous étions à égalité, c'était sûr. Même si je ne crois pas que je sois à la hauteur tout de suite de l'affronter. C'était un robot, fait sur mesure par des purs génies de l'informatique et de la mécanique. Comme de mieux que des savants fous pour inventer une machine tueuse se nourrissant des souffrances des autres pour "survivre". Bien évidemment, je n'avais pas crainte que quelques blessures de mon côté seraient prévues. De plus, je savais parfaitement qu'une jeune fille comme moi ne devrait pas rôder comme je le faisais afin de savoir où se trouvait les prisonniers. Cet endroit était gigantesque ! Si je voulais créer une embusquade, il était certain que je devrais me préparer, mais je ne serais pas seule. J'avais entendu dire que plusieurs nomades voyageaient à travers le monde, leur but ? J'en avais aucune idée, cependant, j'étais certaine que ceux-ci aimeraient sans doute savoir que l'humanité à des chances face à ces abominations. T'en qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, avais-je déjà entendu plusieurs fois. Toutefois, il fallait être sur ses gardes et c'était tout le contraire de ce que je venais de faire. Moi, comme une sotte, s'était jetée dans la gueule de loup et il fallait maintenant que j'en sorte, j'aurais bien aimer pourtant avoir ces informations.

« Je pense que tu vas devoir faire mieux que ça…. »

, avait-elle lancer après mon coup de fusil totalement raté.

Il était de mise qu'il fallait faire mieux que cela, elle avait l'air pas mal entraînée. Elle voulait voir du feu ? Ça sera dans ce cas la guerre. Un robot de telle augure ne voudrait jamais répondre à mes questions, même sous haute tension ou avec un fusil planté sur la tempe. Je devais donc soit créer un divertion afin de partir, soit lui demander les informations requises et ensuite prendre la fuite avant d'essayer de l'abattre. Elle était remplaçable et c'était certain, mais moi j'étais humaine !

-Ah ouais ! D'après toi, combien de coups va-t-il falloir avant que je te touche !?

, dis-je sortis de tous mes gonds.

Je la visais toujours et j'avais envie de la tuer, même si c'était plutôt impossible, je lui visais le crâne. J'imaginais tout ce que je pourrais faire et ne pas faire. Je décidai donc de garder mon calme quelques minutes puis mon viseur s'arrêta sur son pied, la où j'appuyai sur la détente.

Pff, finalement ces humains étaient stupides. Et Varia ne comprenait pourquoi cela durait tellement longtemps avant de les exterminer tous. Ah mais peut-être est-ce qu’ils étaient nombreux. Quoi qu’il en soit, à présent, il y avait plus autant de survivants que ca. Une petite poignée de…mille ? Même pas, à moins qu’on compte les multiples prisonniers d’Ares ? Mais ceux-là étaient si faibles, que la première tire les tuerait directement. Scannant en silence la jeune fille, le robot essayait de voir des points faibles. Mais cette jeune femme semblait être en parfaite santé… Mais pas pour longtemps. Son premier tire avait vraiment celui d’une pure débutante. Quoi, c’était la première fois qu’elle utilisait une arme ou quoi ? En tout cas, Varia devait avouer que cette humaine avait pas mal de cran, chose qu’elle avait du mal à comprendre. Ne voyait-elle pas qu’elle avait peu de chance de s’en sortir ? Néanmoins ce qui était amusant c’était d’énerver ces humains, ils pouvaient faire des actes tellement stupides. Suivant leurs instincts et leurs sentiments plutôt que leur cerveau. Et c’était ce que cette jeune femme faisait. Quand est-ce qu’ils allaient comprendre que c’est leurs sentiments qui leur font perdre cette guerre ? Leur empathie, leur colère, leur amour, leur chagrin… tout ca les rangeait comme des êtres incontrôlables et imprévisibles. Surement cette imprévisibilité qui embêtait Ares pour les tuer tous. Difficile de voir les actions de ces humains à l’avance, surtout si ils ne réagissent qu’avec le cœur et non avec la tête. Mais encore là leurs sentiments les faisaient réagir parfois si stupidement… Regardez cette jeune femme, au lieu de tirer dans le circuit élémentaire de Varia, elle avait choisit de tirer… dans le pied…. La réaction de la machine suivit subitement. Pendant que son cerveau lui communiquait les dégâts du tir de la jeune femme, l’épée qu’elle tenait en main allait droit sur l’arme que tenait la jeune fille. Frappant fot contre l’arme, l’humaine perdit prise de l’arme et se trouvait très vite désarmé. Varia profitait de la surprise de la jeune femme pour lui donner un coup de poing au visage, avant de poser son regard sur son pied. La balle semblait avoir traversé son circuit. Quelques files avaient été cassées, mais n’ayant pas de douleur, cela ne posait pas de problèmes à marcher. Néanmoins son programme la prévenait qu’elle n’était pas capable de pivoter sur ce pied-là, mais savoir pivoter n’était pas vitale. De plus qu’il ne fallait que rentrer pour se faire réparer. L’épée en main, l’assassin regardait la résistante.

« Alors… Sais-tu te battre sans ton arme à feu… ? »

Le robot n’attendit pas une réponse de la jeune femme et passait immédiatement à l’attaque.